Di nosse timps (De notre temps, notre époque)
Travail numérique 100 x 100 cm ou autres dimensions
Le pire est la guerre et ceux qui ne la font pas, y compris le monde artistique, se détournent des réalités.
Plus la société est inégalitaire plus elle est violente et plus chacun y vit mal. Ce ne sont pas ceux qui décident des luttes armées qui combattent ! Ces embusqués va-t-en-guerre ont recourt au peuple, au sang des continuels exploités.
Quelques mois de conditionnement par les décisionnaires suffisent, via les médias, à mobiliser. Après si besoin, quelques fusillâtes pour les plus récalcitrants, ils vont guerroyer et donner leur vie pour des causes qui ne sont pas les leurs, souventefois pour des divergences de croyances ou encore pour le grand capital.
Une guerre est toujours une défaite.
Heureusement que le bon dieu veille…que feraient les hommes autrement ?
Ti vas tchér (Que vas-t-il tomber
?)
Statuette en céramique émaillée, hauteur 30 cm, 2100 grammes
Entre deux guerres, l’équilibre permanent de la terreur avec des armements permettant l’apocalypse.
La forme de la bombe est identique à celle que les USA ont largué sur Nagasaki le 9 août 1945. Ses ailettes y sont interprétées et sont remplacées par le symbole atomique. Les deux personnages, en conflit, pratiquant le bras de fer laissent dans l’expectative, que va-t-il tomber, le bras ou la bombe ?
Dans cette période de tous les dangers, il faut se prémunir, comme l’histoire l’apprend, des visions conservatrice et nationaliste portées à leur paroxysme, des entraves qui font obstacles aux refontes vitales, de la diversion communément générée par les détenteurs du pouvoir, de guerres, avec leurs armements, leurs victimes, leurs atrocités inimaginables, leurs pillages et pénuries.
Dans ce contexte une petite prière ne fait pas de mal, sait-on jamais !